13 avril 2020 : Allocution du Président de la République, le dé-confinement sera amorcé le 11 mai. Pour réussir, chacun doit accepter de travailler à l’intelligence collective. Or, les commentaires et analyses contradictoires subsistent, chacun des communicants y va de son commentaire et suit sa pensée en oubliant d’écouter celle du collègue.

Comment casser les chaînes de contamination ?

Où en sommes-nous ? Notre système de santé sait accueillir les malades les plus graves, les services de réanimation ont fait, et font un travail remarquable. Par contre, les malades « peu atteints » sont renvoyés dans leurs foyers. On ne sait pas grand-chose des contaminations intra-familiales. Ne conviendrait-il pas d’accueillir les malades « peu atteints » dans des hôtels spécifiques, le temps de la période de contagiosité ?

Comment préparer la réouverture des crèches, des écoles, du collège des Ormeaux ?

Il est indispensable de retrousser les manches pour rouvrir les structures d’accueil pour les enfants. A la fois pour que les parents qui ont besoin d’aller travailler puissent le faire, notamment dans les familles monoparentales. Et aussi parce que les enfants eux-mêmes ont besoin de retrouver une vie déconfinée, aménagée, d’éducation partagée. C’est un énorme challenge, un test pour notre Ville. Savons, gels, masques, tests, mesures de distanciation, désinfection renforcée des lieux, la logistique sera-t-elle au rendez-vous ?  Le maire de Fontenay saura-t-il activer les synergies collectives ?

La première étape sera d’instaurer les mesures barrière, et prendre le temps de former enfants et personnels. Pour favoriser les mesures barrières, en particulier les mesures de distanciation, il faut inventer des aménagements, par exemple mixer l’accueil pédagogique en groupes plutôt que par classes entières  d’une part, et une contribution du personnel municipal des accueils de loisirs d’autre part, en parallèle. Diviser par deux le nombre d’élèves dans les réfectoires de cantine, c’est-à-dire allonger le temps total d’ouverture de la cantine, en fonction du nombre d’enfants.  Le débat est ouvert, notre ville sera-t-elle prête le 11 mai ?

Suzanne Bourdet, Michel Faye, conseillers municipaux