Le 1er mai est une date de rituels très anciens* : fête de Beltaine (renaissance de la lumière) pour les Celtes, espoirs de la belle saison. Le 1er mai  est aussi le jour de la fête du travail, lié à l'histoire du monde ouvrier, aux luttes des travailleurs et à leurs espoirs. L'églantine rouge a été la fleur du 1er mai  jusqu'aux années trente.

Côté travail donc, qu’est-ce qui a changé en un an ? 

Conditions du télétravail 

Rien n’a changé, ou si peu ; rien n’a été fait en un an pour donner aux salariés restant chez eux de meilleures conditions de travail. Quelles entreprises ont contribué par exemple, à l’achat d’un fauteuil adapté au télétravail ?

On laisse les télétravailleurs se débrouiller avec les gardes d’enfants ; les grands-parents mis à l’écart il y a un an, sont de nouveau sollicités pour aider les parents auprès des enfants.

Le couvre-feu à 18h, puis 19h, crée un casse-tête de plus pour ceux qui, étant au travail, ne peuvent ni faire leurs courses calmement, ni s’aérer dans la journée. 

Les petites mains toujours à la peine

Beaucoup a été promis, peu a été tenu. Les petites mains sont encore très peu vaccinées, et pourtant nombreux sont les plus fragiles a souhaiter être vaccinés, face aux risques de contagion de leurs activités.

Les enseignants et le personnel des écoles : Un ministre de l’Education qui se targue d’avoir économisé 600 millions d’euros alors que les écoles restent sous-équipées face au Covid. Pas de détecteur de CO2, et des protocoles de cantine mal ficelés.

Secteurs dits « Non essentiels » toujours et encore muselés.

D’autres pays font des tests de réouverture, l’état français semble croire que des aides financières suffisent, ce qui est méconnaître l’essence même de la valeur du travail, de la liberté d’entreprendre, de la liberté de créer, de la liberté de choisir et de construire son avenir.

Quant aux personnels des hôpitaux, malgré les applaudissements de la première vague, un Ségur de la santé, et moultes promesses, les conditions de travail restent souvent très tendues, les personnels sont souvent épuisés par un an d’efforts peu récompensés.

Certaines communes sont sur le pont, mais quid à Fontenay ?

Certaines communes, certains départements font des efforts remarquables pour mieux répondre aux besoins de vaccinations, aux besoins des écoles, aux besoins de soutien aux plus précaires, ce n’est malheureusement guère le cas à Fontenay.

Nous avons émis de multiples propositions, en particulier pour le développement du numérique pour les familles les plus modestes, pour l’aide aux écoles et au collège, pour la lutte contre le réchauffement climatique, mais notre maire - vice-président du Territoire -conseiller départemental - conseiller métropolitain s’intéresse d'abord aux surdensifications , dont on sait pourtant qu’elles sont un facteur aggravant de l’épidémie.

En ce jour du 1er mai, bon courage à tous les travailleurs, bon courage à ceux qui les aident, c’est en étant solidaires entre nous que nous sortirons au mieux de cette crise. Nous restons à votre écoute. Vous pouvez compter sur nous.

Suzanne Bourdet  Michel Faye

• http://www.pourfontenay.fr/blog/si-tu-donnes-un-poisson-un-homme-il-se-n...