Mes humains sont confinés, service câlins, croquettes et poisson garantis. Mes humains posent beaucoup de questions, je tends l’oreille :

• Comment se préparer à affronter une pandémie ? L’impréparation provient de diktats dans les choix économiques, de sentiments erronés de supériorité (du genre ça n’arrivera pas chez nous), de compétitions électorales plutôt que de débats soucieux des meilleures solutions pour la population.
• Comment construire des coopérations efficaces plutôt que des rapports de force, entre institutions et personnes privées ? Aujourd’hui, l’ANSM (Agence Nationale de Sécurité du Médicament),  la HAS (Haute Autorité de Santé,  les propositions du Pr Raoult s’entrechoquent, la population doute.
• Comment construire des solidarités solides et raisonnées, pour ne pas laisser le champ libre aux populismes ? 

Et surtout, comment répondre à la fois à l’urgence écologique et à l’urgence sociale ?

Les chats ont toujours su chasser rats et souris, protégeant les récoltes (intelligence  économique), et protégeant les humains des rongeurs vecteurs d’épidémies (intelligence sanitaire). Aujourd’hui, les bienfaits de la ronron-thérapie sont reconnus (intelligence sociale). Je salue mon copain Noisette qui lui aussi fait sa part de boulot (je l’ai lu sur les Nouvelles de Fontenay), mes  copains Nounours, Onyx, Réglisse, Ulysse … qui prennent le plus grand soin de leurs  humain(e)s.

A la sortie de la crise sanitaire, il faudra donc mettre un chat sur les genoux de chaque décideur, et diffuser des ronrons dans chaque salle de conférence, jusqu’à la sortie de la crise écologique, économique et sociale qui nous étouffe. Ronron, par Bastet* !

Amis humains, c’est le moment de raconter à vos enfants le conte écrit par Jean-Sébastien Blanck, un de nos voisins de Clamart «  Heureux qui comme Ulysse ou le premier voyage » (d’un chat) (éditions Alzabane).

* Bastet : déesse chatte des Egyptiens du temps des pharaons