11 Novembre, jour de commémoration et d’hommage à tous les « Morts pour la France »
De la première commémoration de la signature de l'armistice de 1918 au centenaire de 2018, la cérémonie du 11 novembre a évolué au fil du temps*.
De l’armistice du 11 novembre 1918 au traité de Versailles du 28 juin 1919
C’était ce qu’on a appelé la Grande Guerre ou 1ère Guerre mondiale qui dura de 1914 à 1918. Le 11 novembre 2018, un armistice, suspension provisoire des combats, a été signé entre la France et l’Allemagne, pour une durée de 36 jours, jours destinés à permettre la négociation d’un traité de paix. Deux jours avant, en Allemagne, l’empereur Guillaume II avait abdiqué et la République avait été proclamée.
« Nous avons gagné la guerre et non sans peine ; maintenant, il va falloir gagner la paix, et ce sera peut-être le plus difficile ! » avait déclaré alors Georges Clemenceau, Président du Conseil de 1917 à 1920.
36 jours ne suffirent pas, l’armistice fut plusieurs fois reconduit, jusqu’à la signature du traité de paix de Versailles, le 28 juin 1919.
Bilans humains et devoir de mémoire
Le bilan humain de la Grande Guerre fut très lourd : plus de 9 millions de morts et disparus, 21 millions de blessés au total, dont , pour la France, 1,4 millions de morts et disparus et 4 millions de blessés.
En France, la paix revenue, les hommages aux morts et aux disparus furent (et restent) nombreux : monuments aux morts dans chaque village, tombe du Soldat inconnu installé en 1920 sous l’Arc de triomphe de l’Etoile, jusqu’à la loi du 24 octobre 1922 qui fixa au 11 novembre la Commémoration de la victoire et de la paix à travers toute la France.
La loi du 28 février 2012 a élargi le champ de mémoire et d'hommage du 11 novembre
L’Histoire n’en finit pas d’égrener des guerres, 2ème guerre mondiale, guerres de décolonisation, guerres actuelles qui impliquent parfois la France dans des Opérations Extérieures (OPEX) comme au Mali par exemple.
Une loi votée le 28 février 2012 a fait du 11 novembre, non seulement un jour de commémoration de la fin de la première guerre mondiale, mais aussi un jour d’hommage à tous ceux qui sont morts pour la France, dans des conflits anciens ou récents.
Partager le travail de mémoire et réfléchir avec les jeunes générations**.
A Fontenay, les occasions sont nombreuses d’expliquer aux enfants (et aux autres) le monument aux morts devant lequel on passe quand on traverse la Place du Général de Gaulle pour aller à la maison de la musique et de la danse, ou à l’école, ou au marché …
De courtes vidéos disponibles sur internet sont aussi des moments à partager.
France et Allemagne ont été en guerre plusieurs fois aux 19ème et 20ème siècles, entraînant d’autres pays à des guerres qui finirent par être « mondiales ».
Mais parce que depuis cent ans, à cause des guerres et malgré les guerres, nous avons construit petit à petit la Société des Nations, puis l’ONU, et aussi l’Union Européenne ; parce que les jeunes Européens sont heureux de se rencontrer, et parce que les jeunes Fontenaisiens peuvent participer à des activités de jumelage notamment avec la ville de Wiesloch en Allemagne ; pour toutes ces raisons, connaître et comprendre l’Histoire constitue le socle sur lequel se bâtit l’avenir des jeunes générations en général, et l’éducation citoyenne de nos enfants.
Suzanne Bourdet Michel Faye
** https://www.youtube.com/watch?v=t-rPJUkjbvQ
Image de titre :
D’après https://www.grande-guerre-anjou.fr/11-novembre-1918/
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