Que deviennent les « petites mains » ?
Pendant le pic de la pandémie, les « petites mains » ont été les « premiers-premières de corvée », mais n’ont toujours pas obtenu de véritable prise en compte des services rendus, beaucoup n’ont pas reçu de prime.
Les travailleurs précaires ont assuré leur poste, alors que les titulaires pouvaient exercer leur droit de retrait. Avec le retour des titulaires et/ou les restrictions d’effectifs, certains de ces travailleurs précaires sont maintenant au chômage.
Les données statistiques sont encore parcellaires, mais on constate déjà que, sur le marché du travail, la fracture en deux univers opposés s’aggrave: des instables qui passent de CDD en intérim (surtout des personnes peu qualifiées), et des travailleurs indépendants pauvres, d’un côté ; des salariés qui occupent des emplois stables (fonctionnaires, salariés en CDI) de l’autre.
C’est le cas d’un nombre non négligeable de Fontenaisiennes et de Fontenaisiens.
Suzanne Bourdet Michel Faye
* photo: un geste de reconnaissance en bord de rue.
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