Membre de l’Union Associative Fontenaisienne, j’aime notre action au quotidien avec les habitants et leurs associations pour influer sur les décisions locales, sans esprit partisan, mais avec la volonté d’une meilleure qualité de vie pour chacun.

     Notre refus d’adopter un comportement moutonnier, le fait de ne pas nous reconnaitre dans la proposition électorale classique, nous a poussés à présenter nos propres candidats aux élections départementales. Associatifs, Ecologiques et Citoyens.

     Sans étiquette, sans parti pris, nous gardons nos yeux ouverts car : « Prendre un parti, c’est démissionner du sien » (Albert Brie). Je vois dans la liste que je soutiens une insoumission à un système infantilisant, et le courage de continuer à mener des actions concrètes, au plus près de chez vous !

     En démocratie, les étiquettes politiques permettent une perception rapide des couleurs de nos représentants à l’Assemblée Nationale, là où se font les lois. Par contre, sur le plan local, quand il s’agit d’appliquer les lois, notre liberté d’action et notre expérience associative sont précieuses. Elles permettent de faire face aux défis actuels sur le terrain (pandémie, dérèglement climatique, difficultés sociales et économiques du quotidien). Il y a une urgente nécessité de prolonger l’action associative, par une action politique.

La politique est étymologiquement dérivée du grec ancien « polis » qui signifie la cité, et « politis » qui désigne le citoyen. Notre ancrage citoyen, avec l’aide à la création d’un tissu associatif qui défend le cadre de vie, redonne du sens et de l’épaisseur à la politique que nous défendons : celle qui se situe au plus proche des citoyens. Nous les aidons lorsqu’ils nous le demandent, sans regarder si leur sensibilité politique penche du bon ou du mauvais côté. D’ailleurs, comme disait Albert Brie, écrivain humoriste québécois : « Je penche, donc je chois. » Donc, mieux vaut ne pas pencher du tout.

     Plusieurs auteurs ont influencé ma manière de penser, et ont abouti à mon engagement actuel. Il y en a un qui tient une place particulière dans mon esprit : Un citoyen suisse (de Genève) reposant au Panthéon, et que l’on appelle « l’homme de la Nature et de la Vérité » , Jean-Jacques Rousseau. Je disais plus haut que nous gardions les yeux ouverts… Au XVIIIème siècle, Jean-Jacques Rousseau nous donnait une autre raison pour cela : « Qui croit devoir fermer les yeux sur quelque chose, se voit bientôt forcé de les fermer sur tout ».

    Rousseau est, chez moi, meilleur influenceur que McFly et Carlito.

    Au XVIIème siècle, Spinoza a apporté sa réflexion à la fois riche et puissante, faisant de sa capacité de savoir, un état de liberté et de joie : son véritable état d’âme. « C’est aux esclaves, et non aux hommes libres, que l’on fait un cadeau pour les récompenser de s’être bien conduits. » Toute ressemblance avec une situation actuelle …

     A présent, vous pouvez prendre le temps de vous informer sur les différentes candidatures aux départementales, pour éclairer votre choix d’un vote qui aura des répercussions au plus près de chez vous. Pour notre liste, quel que soit le résultat du vote, votre quotidien, et notre préoccupation du cadre de vie, ne s’arrêtent pas après les élections des 20 et 27 juin prochains.

Laurent  Marulaz, citoyen « sans étiquette », et fier de l’être.