Assez.

J’en ai assez et je suis déçue.

Je suis colistière de Suzanne Bourdet.

Tout comme elle j’ai des valeurs que m’ont inculquées mes parents et grands-parents.

Je repense à mon grand-père en écrivant ces lignes. Il me disait souvent : « Il faut toujours dire la vérité, c’est comme ça que tu seras la plus forte dans toutes les circonstances. »

 

Alors, la vérité, la voici :

J’en ai assez de lire des articles qui insultent et qui dénigrent Suzanne Bourdet et Michel Faye.

 

Un des derniers en date, celui de Monsieur Pascal Renault (un monsieur qui n’existe pas sur les listes électorales de Fontenay aux Roses, un pseudo), mentionne que « le couple Faye / Bourdet veut tout imposer, tout régenter, fait tout et a raison sur tout. »

Non, c’est totalement faux.

Je témoigne ici que le programme de Suzanne Bourdet, l’ordre du jour de nos réunions publiques et tous les tracts thématiques qui ont été distribués pendant la campagne ont été conçus et préparés en équipe. Quand nous avions des opinions différentes, nous en parlions, de manière parfois bien animée, mais toujours dans l’écoute et le respect de l’autre, jusqu’à l’obtention d’un consensus.  L’ensemble des colistiers qui ont contribué à ces réunions peut confirmer mes écrits. Pour un sujet plutôt technique, comme les finances, j’ai entièrement rédigé le pré-audit des comptes de la mandature de Laurent Vastel, présenté dans l’une de nos réunions, sans avoir eu aucune consigne de leur part.

Je suis déçue par la décision de Gilles Mergy et de ses colistiers d’avoir voté « à l’unanimité » l’exclusion de notre liste pour la fusion du 2ème tour.

J’étais présente à la réunion entre Gilles Mergy, accompagné de trois de ses colistiers, et Suzanne Bourdet, accompagnée elle aussi de trois de ses colistiers.

Je pensais que nous allions discuter des différents scenarii au sujet de la fusion.

Je témoigne ici que dès le début de la réunion, Gilles Mergy a précisé qu’il n’y aurait pas de fusion avec notre liste. Dans le cours de la réunion, il a précisé que cette décision avait été prise à l’unanimité. Nous avons tenté de leur faire comprendre que, compte tenu de notre résultat du premier tour, la fusion était possible, et qu’il était important de la réaliser, de manière proportionnelle en respectant le vote des électeurs du premier tour.

En fin de réunion, il nous a dit qu’il reviendrait vers nous. Les sept autres personnes présentes à cette réunion peuvent confirmer mes écrits.

Il est bien revenu vers nous, en nous faisant une proposition que nous n’avons pas acceptée, par respect pour nos électeurs, car elle ne correspondait pas en rien aux choix exprimés par les électeurs  lors du premier tour.

 

La vérité ayant été exposée ci-dessus, voici mon ressenti au sujet des deux listes présentes au second tour :

En préambule, j’observe que les colistiers de chacune des deux listes répandent de fausses informations et s’insultent à tour de bras sur leurs blogs et sur Twitter. Pour nous qui avions mis un point d’honneur à ne parler que du contenu en refusant toute attaque personnelle envers les autres candidats, je trouve ces comportements navrants.

Quelle image donnent-ils de ceux qui vont être en charge de notre ville durant les six prochaines années ?

Laurent Vastel vient de nous montrer pendant six ans ses méthodes : absence de démocratie, atteintes à la liberté d’expression, non-respect de ses promesses,….

Je lui mets un carton rouge.

 

Gilles Mergy propose une ville gérée démocratiquement, tolérante et ouverte.

Je reprends une phrase de Monsieur Marteau dans son blog Osez Fontenay,parlant du programme de Gilles Mergy :  « Il n’y a qu’une seule question à se poser pour Fontenay et les Fontenaisiens pour les 6 ans qui viennent : le programme et l’esprit de ce programme et tous ceux qui l’entourent dans cette fusion sont-ils globalement conformes à nos attentes ? »

A cette question, ma réponse est non.

Bien que le programme et l’esprit semblent séduisants, il y a avant tout un homme et son équipe qui vont agir. Et vis-à-vis d’eux, ma réponse est non.

Pourquoi ?

Parce qu’ils n’ont aucun respect de la démocratie, contrairement à ce qu’ils prônent.

Ils nous attaquent et nous injurient car nous ne les soutenons pas et laissons les électeurs libres de leurs choix.

Ils prétendent qu’il s’agirait  d’une vengeance de personnes et d' une « vision politique traduisant que l’on a placé les intérêts individuels ou les rancunes personnelles au-dessus de l’intérêt supérieur de la ville ».

Je suis parfaitement d’accord avec eux : il aurait fallu dépasser les vieilles rancœurs, s’occuper du présent et du futur et se rassembler, car l’union fait la force.

Le problème est là : ils n’ont pas été capables de mettre ces écrits en pratique et de discuter avec nous des options possibles. Le couperet est tombé: pas de fusion. Manifestement, d’après ce que j’ai compris, certains colistiers de Gilles Mergy avaient des revanches personnelles à prendre.

Ca me fait penser à la parabole de la paille et de la poutre (Evangile selon Matthieu chapitre 7, versets 3 à 5 : « Pourquoi vois-tu la paille qui est dans l’œil de ton frère, et n’aperçois-tu pas la poutre qui est dans ton œil ?... »).

Jean de la Fontaine a repris ce thème dans sa fable « La besace » que je vous invite à (re)lire.

Par leur action, ils nous ont montré qu’ils n’étaient pas capables de rassembler et de proposer une fusion respectueuse des résultats du premier tour.

Je leur mets un carton rouge à eux aussi.

 

C’était pourtant simple.

La démocratie, il aurait fallu la mettre en pratique entre les deux tours, au lieu de seulement la promettre pour après les élections.

En conclusion de ce qui précède, je fais miens les propos de Suzanne Bourdet « Aucune liste ne peut se prévaloir de notre soutien ».

J’ajoute que, à titre personnel, je mettrai un bulletin blanc dans mon enveloppe dimanche prochain.

 

Christine Vicari