Dans la plupart des communes d’Ile de France, une TAM (Taxe d’Aménagement Majorée) dont le taux maximal est de 20%, est en vigueur.

Cette TAM est sectorisée ; elle s’applique en général dans les zones denses où les promoteurs construisent des immeubles ; elle ne s’applique pas dans les zones peu denses comme les zones pavillonnaires.

Elle permet aux villes de mettre en partie à la charge des promoteurs les équipements publics nécessaires à l’accroissement de la population consécutive à ces nouvelles constructions. Sinon c’est aux contribuables locaux de les payer.

Clamart (mairie LR), Sceaux (mairie UDI) Bagneux (mairie PC, PS, EELV) appliquent la TAM souvent aux taux maximal.

A Fontenay, malgré les demandes répétées de Michel FAYE et des élus Associatifs, la TAM n’a pas été votée.

Or à la lecture des programmes des 2 candidats restants, ni l’un, ni l’autre ne propose d’instaurer la TAM et encore moins la TAM au taux maximal sur les secteurs denses de Fontenay.

Cela implique pour la Ville une perte de recette annuelle de 500 000 à 1 million d’euros, voire plus. Plus de profits pour les promoteurs, moins de services publics et/ou plus d’impôts pour les fontenaisiens.

Comment les 2 candidats, qui refusent tous les deux d’instaurer la Taxe d’Aménagement Majorée, boucleront-ils demain le budget de la Ville en ces temps difficiles ?

Suzanne Bourdet