Sept nouveaux immeubles entre Cavée et Châtillon, un pour chaque jour de la semaine ?

Un immeuble réalisé et habité 122 rue Boucicaut - 1,3 rue Blanchard

Deux immeubles en construction 118 rue Boucicaut-2,4,6, 8 rue Blanchard et 128 rue Boucicaut

Un permis de construire pour un immeuble accordé et qui fait l’objet de recours 129,131 rue Boucicaut

Trois permis de construire, pour 3 immeubles, en cours d’instruction. 136, 136 bis 138 rue Boucicaut,  et 133ter, 135, 137, 139 rue Boucicaut et ce dernier en date 1, 3 rue André Salel.

Et un permis de construire de plus demandé à la Cavée

1er février 2021 : affichage en mairie d’une demande de permis de construire pour un ensemble immobilier de 49 logements aux 1 et 3 rue André Salel. La demande de ce permis a été faite le 29 janvier 2021.

Le demandeur est le promoteur AINIS, représenté par Monsieur VIOLET Benoit, 66 avenue de la Marne 75683 Paris.

La référence de cette demande de permis de construire est 092 032 21 004.

Densifier, densifier, bétonner toujours plus ?

Cet immeuble, le septième de la liste, serait situé à une des sept entrées/ sorties du carrefour de La Cavée, à l’angle des rues Boucicaut et André Salel, face à la résidence Emile Decoeur.

Il est situé en zone de UAru du PLU où l’on peut bétonner 75% du sol. Il supprime des espaces verts et un pavillon. ( voir photo ci-dessus).

Si cette demande est acceptée, ce permis de construire d’un ensemble immobilier pourrait être le septième accordé par le maire actuel entre La Cavée et l’entrée de Chatillon. Soit plus de 300 logements en sept immeubles. La surdensification de ce quartier continue et s’accélère.

Circuler, stationner, on verra (ou on ne verra pas) plus tard.

La construction de cet immeuble va rajouter a minima une cinquantaine de voitures dont l’entrée/sortie du parking aura lieu soit rue André Salel, rue étroite, soit sur le carrefour de la Cavée, carrefour de 7 rues ou avenues. Dégradation assurée des conditions de circulation et des possibilités de stationnement.

Au niveau de ce carrefour et des voies attenantes, pas de pistes cyclable prévues, et trottoirs très étroits, de largeur souvent réduite à 1,30 m sans obstacles voire moins (80 cm au début de la rue Laboissière…). Manifestement pour le Maire de Fontenay c’est toujours priorité à la voiture.

Cette surdensification entraine l’augmentation de la pollution, source de surmortalité*. Mais cette municipalité campe sur les vieux schémas,  la pollution aux particules fines est si fine que ces élus ne la voient pas !

Equipements publics essentiels, qui paiera ?

Quels équipements publics accompagnent l’arrivée de ces 300 logements ? Ni crèche, ni école, pourtant essentiels. Un parking souterrain prévu pour un immeuble (où iront se garer les habitants de cet immeuble ?) et racheté au promoteur par la Ville. La question du stationnement, essentielle, n’est donc  pas résolue. Mais une fontaine surdimensionnée avec statue, cela devient une obsession, le non essentiel d’abord ! L’essentiel est pour plus tard, et à la charge des Fontenaisiens.

En effet, la taxe d’aménagement majorée (TAM) demandée aux promoteurs, pour aider au financement des aménagements induits, pourrait être de 20% pour ces immeubles, comme dans les communes voisines. Le maire de Fontenay demande 5% seulement pour 4 des immeubles ci-dessus, et 9 % pour les 3 qui donnent sur le carrefour de la Cavée. Les rabais consentis aux promoteurs font que les aménagements futurs incontournables seront d’autant plus à la charge des Fontenaisiens, via les impôts locaux.

Ce n’est vraiment pas le futur que nous voulons pour les Fontenaisiens.

Suzanne Bourdet   Michel Faye

* https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/02/09/un-deces-sur-cinq-dans...

  photos 1 à 3 rue André Salel