Epidémie Covid : de bonnes raisons d’espérer
A partir du 11 mai nous rentrons dans la première phase de déconfinement :
De nombreux faits nous donnent des raisons d’espérer :
- Il n’y a pas eu de surmortalité en mars avril à Fontenay.
- Le virus circule maintenant très peu dans notre département : voir carte de la circulation du coronavirus au 6 mai. Les Hauts de Seine sont en zone verte, ainsi que les Yvelines et la Seine et Marne, pour ce critère comme la Lozère. (Les Hauts de Seine sont en Zone rouge uniquement à cause du critère d’occupation des hôpitaux dans le département, les malades pouvant rester plusieurs semaines hospitalisés)
- Le million d’habitants de Paris et de la région parisienne qui sont partis les 16 et 17 mars, sans précautions particulières se confiner en province n’ont pas contaminé les régions d’accueil ; Normandie, Bretagne, Nouvelle Aquitaine, Pays de la Loire, Occitanie ont peu été atteints par cette épidémie : régions toutes entièrement en zone verte
- Le nombre de nouveaux cas est passé de plus de 7500 début avril à 600 début mai soit une baisse de plus de 90% en 1 mois
- Les enfants de moins de 15 ans et en particulier les moins de 11 ans sont peu affectés par le coronavirus. Il n’y a aucun décès d’enfant de moins de 15 ans à cause du coronavirus en France.
Ces raisons d’espérer ne doivent pas, en attendant la mise au point d’un vaccin et de médicaments permettant de guérir de cette maladie, nous faire relâcher l’application des gestes barrières comme le port du masque, la distanciation physique et une hygiène rigoureuse des mains. C’est ainsi que des pays comme Taiwan, Hong Kong, La Corée du Sud ont bloqué cette épidémie. Ces bonnes pratiques nous permettront aussi par la suite de lutter contre la grippe et les maladies infectieuses se propageant par voies aériennes.
Cette épidémie de coronavirus a fait actuellement 25 000 morts en France dont pratiquement 40% dans les EHPAD, est a priori du même ordre de grandeur que la grippe de l’hiver 1969-1970 (grippe dite de « Hong-Kong ») qui avait fait 31 000 morts en France dans une regrettable indifférence.
Par contre les conséquences sociales et économiques de cette épidémie et de ce confinement vont être très importantes : le monde d’après ne sera pas le monde d’avant.
A nous de construire un monde plus solidaire, plus écologique, plus attentif à la qualité de vie de chacun.
Suzanne BOURDET, Michel FAYE conseillers municipaux
Ajouter un commentaire