Coronavirus, masques et fractures.
Le coronavirus est là, on demande des prouesses aux services publics, mais depuis 2011, on n’a plus de stocks de masques, tant pis pour nos services publics qui doivent pour beaucoup se battre à visage découvert, je pense à nos policiers municipaux chargés de faire respecter le confinement, à nos commerçants de proximité, aux personnels du collège qui assurent l’accueil des enfants de personnel soignant, aux taxis pour cas d’urgence, aux livreurs du quotidien, aux aides à domicile …
Il faudrait avoir suffisamment de masques, principe de précaution, et aussi avoir appris à chacun à s’en servir efficacement, principe d’éducation.
On ferme les écoles, la fracture scolaire explose, entre ceux qui ont des ordinateurs chez eux, et ceux qui allaient jusque-là à la Médiathèque, ou au CDI de leur établissement, pour y trouver des ordinateurs. Et pour ceux qui ont un ordinateur chez eux, la fracture explose entre ceux qui ont près d’eux un adulte capable de les aider et ceux qui sont seuls devant leur écran. Aujourd’hui, on s’entraide entre voisins, entre jeunes et moins jeunes, entre enfants et étudiants … tout en respectant les mesures barrières. Demain on devra agir pour réduire les fractures, dont la grande oubliée qu’est la fracture scolaire qui est souvent liée à la fracture sociale. C’est là que le rôle des élus locaux sera capital.
Soyez prudents, soyez patients, respectez les consignes. Pensez à protéger votre santé et celle des autres.
Suzanne Bourdet Michel Faye
Ajouter un commentaire