Vendredi 10 juillet, le premier budget de la nouvelle mandature a été voté

Des la première année de cette mandature, le budget global  est déficitaire de plus de 850 000 euros  alors que l’an dernier le budget global avait un solde positif de 650 000 euros.

Pour équilibrer les comptes il faudra cette année piocher dans les réserves des années précédentes, ce qui ne peut pas durer très longtemps.

Que faire pour revenir à une situation financière saine ?

Première solution : faire des économies et éviter des dépenses inutiles, c’est le contraire de ce que prévoient  le Maire et sa majorité.  3 exemples, d’un montant total de 498 000 euros :

• Les élus augmentent de plus de16%  leurs  indemnités, passant de 218 000 à 256 000 euros , soit + 38 000 euros.
• Les « autres frais divers » augmentent de 10% , passant de 570 000 à 630 000 euros , soit + 60 000 euros.
• Les « fournitures et autres matières » augmentent de près de 200% , passant de 200 000 à 600 000 euros,  soit + 400 000 euros.

Ces 2 dernières lignes de dépenses «  fourre-tout » permettent de passer légalement des dépenses sans indiquer ce à quoi elles correspondent, un déni de transparence.

L’augmentation de ces 3 postes de dépenses représente donc à elle seule plus de la moitié ( 58%) du déficitglobal prévisionnel 2020

Deuxième solution : augmenter les recettes sur le dos des fontenaisiens ce que la maire et sa majorité vont probablement faire dans ces prochaines années ; deux exemples :

• Le maire a fait voter  une délibération l’autorisant à augmenter les tarifs municipaux jusqu’à 5% sans passer par le Conseil municipal . Il pourra ainsi augmenter (plus que l’inflation vraisemblablement)  les services publics communaux,  la cantine scolaire par exemple. Ces augmentations feront-elles l’objet de publicité  dans le Fontenay-Mag ?
• Le maire pourra augmenter la Taxe foncière en cours de mandature.

Par contre, le Maire pourrait aussi voter la Taxe d’Aménagement Majorée (TAM) que les promoteurs devraient payer, mais le maire s’y est toujours opposé jusqu’à présent.

Le temps des promesses électorales est passé, place à la réalité du pouvoir

Michel Faye