Des pierres d’hier aux questions d’urbanisme aujourd’hui
La pierre a longtemps été le premier matériau en urbanisme, ce dont témoignent les souvenirs de carrières, qui truffent le sous-sol francilien, et que l’on retrouve en toponymie, dans les noms de rues par exemple.
Pierres meulières, urbanisme de « proximité »
Dans les zones relativement épargnées par la surdensification, on trouve de superbes maisons à meulières. Ces pierres proviennent des sous-sols locaux. Rénover ces maisons, plutôt que les démolir pour construire des immeubles, c’est un enjeu d’urbanisme important car les zones pavillonnaires constituent des poumons verts face aux abus des surdensifications.
Pierres « délaissées » rue des Pierrelais
La rue des Pierrelais relie Fontenay-aux-Roses et Châtillon. Son nom, selon certaines sources, fait référence aux pierres laissées sur place quand la carrière qui se trouvait là a été fermée. Aujourd’hui route départementale 129, elle a été récemment rénovée côté Fontenay, mais le maire-conseiller départemental de Fontenay, a refusé d’installer un sous-bassement suffisant, ce qui empêche cette voie de recevoir plus de 6 poids lourds par jour. Tant pis pour les transports en bus éventuels.
Anciennes carrières Rue du Moulin-Blanchard**
Le 1er avril 1911, un fontis s’est produit chemin du Moulin Blanchard, à la limite entre Fontenay-aux-Roses et Bagneux , sur le site d'anciennes carrières de gypse. Aujourd’hui, les surdensifications aux Sorrières y prévoient la construction d’immeubles. On comprend pourquoi les riverains se mobilisent.
Suzanne Bourdet Michel Faye
* http://documentation.lutecia.fr/spip.php?article5
** https://www.fontenay-aux-roses.fr/fileadmin/fontenay/MEDIA/decouvrir_la_...
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