Une journée « couverte » entre Fontenay et Paris, deux fontenaisiens témoignent.
"J’ai un rendez-vous professionnel sur Paris. 15h, je prends le tram à la Division Leclerc, direction Paris. Tram bondé, comment croire qu’il n’y a pas de contamination Covid là-dedans ? Qui a mesuré ?
Mon collègue doit me rejoindre à 17h sur le lieu de travail, sauf qu’il a pris le RER B à Massy pour Paris, et savez-vous quoi ? Panne du RER, mon collègue est en retard.
19h30, on aurait bien pris un verre à une terrasse de café, mais non, couvre-feu oblige, on va prendre le RER . Mais non, le RER a encore un souci, le même souci qu’à l’aller, ou un autre souci, qui sait ? Il faudra demander au Père Noël.
On a fini en Vélib. Chance, on en trouve deux, ce qui n’est pas toujours le cas, car l’appli dysfonctionne souvent.
Ces jours-ci, depuis le couvre-feu, il m’est arrivé de rentrer à pied pour éviter les rames surchargées d’heures de pointe renforcées par le couvre-feu.
Faut-il continuer à densifier la région Ile-de-France, incluant Fontenay-aux-Roses, comme le souhaitent les promoteurs et comme le proposent trop d’élus ? Surdensification + Transports non fiables + Covid = triple peine pour les habitants.
Suzanne Bourdet, directrice de la publication.
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