Rentrée étudiante, entre clusters et galères
Etudiants logeant à Fontenay
Fontenay-aux-Roses compte environ 2300 étudiants (chiffre Crous*), deux résidences étudiantes relevant du Crous, la résidence Olympe de Gouges (à gauche ci-dessus), ancienne Ecole Normale Supérieure de filles, et qui compte 275 studios ; et la résidence Saints-Sauveurs (à droite ci-dessus), qui compte 203 logements, dont 3 pour les personnes à mobilité réduite et 4 pour les doctorants et les chercheurs.
Etudiants, sureffectifs dus au Covid
Au total, en France, le nombre total d’étudiants a considérablement augmenté pour cette rentrée. On compte à cette rentrée bien plus de nouveaux bacheliers que les années précédentes ; et aussi beaucoup d’étudiants qui prolongent d’un an, parce que trop de portes se sont fermées ; étudiants obligés de renoncer à un stage ou cursus à l’étranger, qui restent donc en France ; entreprises et administrations rendues frileuses aussi bien pour les stages que pour les premières embauches… Peu de jobs cet été, peu de jobs d’appoint pour l’année scolaire, donc des moyens financiers réduits. Avec le Covid, « on se sent volés ». La fracture sociale s’amplifie chez les étudiants comme dans l’ensemble de la société. Entre ceux qui ont de bonnes conditions de travail (classes préparatoires, écoles d’ingénieurs ou de commerce par exemple) et ceux qui doivent affronter des difficultés démultipliées cette année.
Etudiants, génération Covid
La génération étudiante-Covid est entassée dans des amphis rarement ventilés, entassée dans les transports en commun, entassée dans d’étroites colocations trop chères. Problèmes récurrents d’année en année, démultipliés cette année du fait des sureffectifs et des difficultés sanitaires et économiques. Longues files d’attente dans des couloirs étroits, des masques usés ou de mauvaise qualité, des mesures de distanciation impossibles à respecter. La cocotte-minute multiplie les clusters. Beaucoup d’étudiants sont testés positifs, bien qu’asymptomatiques. Du simple fait d’une vie quotidienne en surpopulation (ne considérer que les quelques débordements festifs serait ne considérer qu’un tout petit bout du problème).
Nous souhaitons bon courage et une bonne année scolaire aux étudiants habitant Fontenay-aux-Roses ( et ailleurs !)
Suzanne Bourdet Michel Faye
* Photos CROUS ; (CROUS : centres régionaux des œuvres universitaires et scolaires.)
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