Blagis, l’inquiétude des habitants
Sans information de la Ville, sans concertation avec les habitants, sans permis de construire délivré, les travaux préparatoires aux opérations immobilières des Blagis ont commencé.
Plusieurs zones de ce quartier ont été neutralisées pour servir de dépôts de gravats*.
Les nuisances sonores, les trafics de poids lourds, les poussières risquent de devenir le quotidien des habitants du quartier. Et cela peut durer 16 ans, jusqu’en…. 2036, d’après les documents donnés lors de l’enquête publique.
Sur notre blog nous vous tiendrons au courant de l’évolution de cet énorme chantier : plus de 800 logements promis à la destruction, plus 1400 nouveaux prévus, réduction des espaces verts, immeubles encore plus hauts qu’annoncés : 9 étages au lieu de 8, opérations immobilières qui vont à l’encontre de la transition écologique et de la qualité de vie et qui ne prennent pas en compte de la pandémie du coronavirus.
Nous avons montré qu’il serait plus intéressant de rénover au moins une partie plutôt que tout casser, nous avons notamment présenté l’exemple de la Cité Grand Parc, qui ressemble à celle des Blagis, et dont la rénovation a reçu le grand Prix Européen d’architecture Van der Mies, assorti d’une recommandation à tous les pays européens d’appliquer cette méthode de rénovation. Un tel chantier est plus respectueux des habitants et de la planète, plus écologique et moins coûteux.
Suzanne Bourdet Michel Faye
* Photo : zones fermées aux Blagis pour stocker des gravats
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