Petites mains au grand cœur
Stupeur et consternation autour des déclarations du maire, qui a tardé à informer les fontenaisien(ne)s de sa contamination au coronavirus, alors qu’il est important d’aider à stopper les chaînes de contamination.
Pendant ce temps, de multiples petites mains s’activent pour soigner les malades, mais aussi pour assurer notre quotidien. A toutes ces petites mains, nous voulons rendre ici hommage, avec l’histoire de petites mains devenues bienfaitrices de notre ville.
Au 19ème siècle, Marguerite Guérin a commencé comme « petite main » à 13 ans, comme apprentie blanchisseuse à Paris. Elle apprend à lire et à écrire, ouvre un « bouillon », restauration rapide et pas chère de son époque, rencontre un petit provincial, Aristide Boucicaut, lui aussi « monté à Paris » vendeur dans un petit magasin parisien. Ainsi, démarrent Madame et Monsieur Boucicaut, qui ont fondé le Bon Marché, et sont devenus bienfaiteurs fontenaisiens. Emile Zola en a fait un livre, Le Bonheur des Dames.
Aujourd’hui, crise sanitaire grave. Rue Boucicaut, et ailleurs, caissières et manutentionnaires de nos petits supermarchés, petits commerçants de proximité , petits assistant( e)s à domicile pour aider les personnes qui en ont besoin, petits conducteurs de taxi, de bus ou de RER, petits personnels municipaux dérogatoires (CCAS, propreté), petites mains de tous les petits métiers, le mot petit devient très très grand, grâce à tous ces travailleurs du quotidien, personnels soignants inclus. Soyez toutes et tous remerciés, nous avons tous besoin de vous.
Suzanne Bourdet et son équipe.
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