Confinement nocturne, dit couvre-feu, certaines personnes n’osent plus sortir de leur coquille, même en plein jour. On parle de syndrome de l’escargot.

Les principaux clusters sont dans les universités, les lieux de travail, les cantines, selfs et pauses déjeuners (notamment universités, entreprises). De même, les bureaux partagés et open-spaces mal gérés sont sources de clusters. Et pourtant, on ferme la nuit. Cherchez l’erreur.

On s’aperçoit aussi que les Ehpad peuvent être de redoutables clusters, on met dans le même sac tous les seniors, Ehpad ou pas, cela permet de ne pas poser la vraie question : Quelles années de vie, ou de non-vie, est-on capable de donner à nos aînés ? Quels droits humains leur reconnaît-on ?  

Pendant ce temps, à Fontenay-aux-Roses, un opérateur d’antennes-relais candidate pour poser des antennes-relais sur le toit de la résidence pour seniors Arpavie Marie-Nodier. Alors que le PLU de la Ville prévoit une protection sur un rayon de 100 mètres, aussi bien pour les résidences-seniors, que pour les crèches et les écoles. On respecte le PLU et les seniors ou pas ?

En ces jours de vacances d’automne, la question de la garde des petits-enfants par leurs grands-parents est posée. Il s’agit pour chacun d’évaluer les risques, respecter les gestes barrière, et privilégier les activités de plein-air, qui permettront d’éviter, ou de surmonter, le syndrome de l’escargot.

L’attentat d’hier nous a touchés dans toutes nos valeurs, raison de plus pour ne pas céder au syndrome de l’escargot.

Suzanne Bourdet    Michel Faye

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