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26 décembre 2024. Demande de permis de construire d’un immeuble de 30 m de haut, comportant 88 logements au 23, rue des Paradis.

         26 décembre 2024: une demande de permis de construire a été déposée pour un immeuble de 30 m haut de 9 niveaux, comportant 88 logements sociaux et une crèche de 55 berceaux.

        Ces logements sociaux doivent servir à remplacer ceux qui ont été démolis l’an dernier et la crèche remplacera celle actuelle qui va disparaitre.

        La surface de plancher de ce projet est de 6610 m². Cet immeuble participe à la surdensification du quartier et à la forte réduction des espaces verts, qui vont perdre plus de 5000 m² d’espaces verts de pleine terre. Cela qui va à l’encontre de la lutte contre le réchauffement climatique.

       Le demandeur est  le bailleur Hauts -de-Seine Habitat

        La référence de cette demande de permis de construire est PC 92032 2400019

 

Pourquoi cette demande de permis de construire déposée à la toute fin de l’année 2024 ?

        A partir du 1er janvier 2025, La réglementation environnementale change : on passe de la Réglementation Environnementale en vigueur jusqu’au 31 décembre 2024, la RE 2020 , à la Réglementation Environnementale 2025 : RE 2025.

       Or la RE 2025 est nettement plus exigeante d’un point vue environnemental que la RE 2020

       Elle implique notamment de réduire de 15% le bilan carbone de la construction de l’immeuble et l’abandon des énergies fossiles au profit des solutions renouvelables ce qui s’accompagne d’une meilleure isolation des bâtiments. C’est bon pour la planète, c’est bon pour la qualité de vie, mais la construction de ces bâtiments coute plus cher (entre 5 à 12%).

      Déposer une demande de permis de construire à la toute fin de 2024 par un bailleur social, c’est choisir le court terme : faire des économies sur la construction de l’immeuble pour augmenter les résultats financiers , sur le long terme : réduire les émissions de gaz à effet de serre ( dioyxde de carbone) et mettre une meilleure isolation du bâtiment pour améliorer la qualité de vie des locataires tout en faisant baisser leurs charges locatives.

      Il est dommage qu’un bailleur social privilégie son profit au détriment de la qualité de vie de ses futurs locataires et limite sa participation à la lutte contre le réchauffement climatique en cherchant à éviter, à 6 jours près, une réduction de 15% du bilan carbone lié à la construction de cet immeuble.

 

Suzanne Bourdet       Michel Faye

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